Peu de secteurs agricoles caractérisent mieux le Nouveau-Brunswick que l'industrie de la pomme de terre
Au cours des100 dernières années, ce secteur a connu une croissance vertigineuse; les quelque 200 exploitations agricoles, transformateurs, emballeurs et expéditeurs qui exercent leurs activités dans la province génèrent chaque année la somme impressionnante de 1,3 milliard de dollars pour l'économie du Nouveau-Brunswick.
Les pommes de terre du Nouveau-Brunswick sont vendues dans tout le Canada et exportées dans plus de 35 pays du monde entier. Plus de 250 variétés de pommes de terre de semence, de table et de transformation sont cultivées dans la province chaque année. Ces réalisations remarquables font du Nouveau-Brunswick un chef de file international du domaine.
Pourquoi leNouveau-Brunswick connaît-il un tel succès avec la pomme de terre? « Le sol et le climat de la province sont idéaux pour la culture de ce légume, et nos agriculteurs sont les gens les plus optimistes et les plus travailleurs de la planète », a déclaré Matt Hemphill, directeur général de Pommes de terre Nouveau-Brunswick.
En plus de donner le ton aux producteurs de pommes de terre de la province, Pommes de terre NB exploite également le Centre de recherche Bon Accord, une ferme de pommes de terre de semence de classe Élite qui est responsable de la recherche, de la gestion, du stockage et de la formation. La division des semences du centre maintient un contrôle strict de la qualité et est responsable des tests courants pour les maladies et les virus qui pourraient affecter les cultures.
Avec fierté, M.Hemphill souligne que l'utilisation de technologies agricoles modernes, jumelée à des générations d'expérience, a fait du Nouveau-Brunswick un chef de file mondial dans le domaine.
Il affirme que même si le nombre de producteurs a diminué de près de 25 % au cours des dernières années, passant de 190 à 135 producteurs, la superficie de pommes de terre plantées est demeurée constante, soit environ 50 000 acres.
« Nous avons maintenu notre superficie, ce que je considère comme un point positif. Cela permet à nos producteurs de profiter des économies d'échelle, mais aussi aux producteurs âgés de prendre leur retraite le temps venu. Il est important de maintenir ce rythme.»
À son avis, les pommes de terre de table représentent 18 % des cultures de la province, le reste étant vendu pour la transformation, notamment pour les frites fraîches et congelées.
En dépit de son succès retentissant au cours du siècle dernier, M. Hemphill reconnaît que l'industrie continue de faire face à sa part de défis pour rester compétitive.
« La majorité de l'agriculture au Nouveau-Brunswick dépend fortement des précipitations alors que d'autres régions, notamment l'Ouest canadien et les États-Unis, sont fortement irriguées, dit-il. Soixante pour cent de ce que nous faisons repose sur la coopération de mère Nature, alors cela peut être stressant, mais c'est aussi incroyablement gratifiant. »
Quant aux répercussions de la COVID sur l'industrie jusqu'à présent, Hemphill dit que beaucoup, y compris lui-même, continuent à se débattre avec cette question.
« La COVID a perturbé le marché au point que nous ne sommes pas sûrs de ce que sera la demande future, ce qui fait qu'il est presque impossible de savoir quelle quantité planter pour la saison à venir, dit-il. Nous sommes plus que reconnaissants que les restaurants à service rapide aient saisi une grande partie du marché des restaurants à service complet, qui ont été soumis à des restrictions de capacité. »
Visitez www.potatoesnb.com pour plus d'information sur leur travail.
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